pub pmp 260x226

pub immomatic 460x226

pub md 460x226

logo zibero tardetsTardets : 23      

Nantes  : 23

Mi-Temps :  10 - 10

À Irissary (Salle Airoski)

Arbitres : David Duchesne et Quentin Le Normand.

Zibéro Tardets :

Gardiennes de buts : A. Erreçarret © (4 arrêts), Elichiry (4 arrêts dont 1 pen).

Joueuses de Champ : Arostéguy (2/3), Barbaste (0/3), Egoscue (9/11 dont 7 pen/7), N. Jargoyhen (1/3), Labarthe (1/1), Larroque (), Loustau (0/2), Orhategaray (4/9), Pochelu (0/1), Prat (0/1), Rousseu (2/3), Sarrat (4/8).

Entraîneurs : Battite Sarrat  et Xantiana Etchebest.

Exclusions temporaires : Egoscue (14e, 43e).

Les Neptunes de Nantes :

Gardiennes de buts : Boiteux (7 arrêts), Lavalley ().

Joueuses de champ :
Chagh (3/4), Coutte (9/13), De Reu (1/1), Happi Djeukou (0/1), Leveque (2/7), Makenzet-Moussa (), Michaud (3/5), Pelenda (), Richard © (1/5 dont 0 pen/2), Siha Mbedy Diagne (1/1), Verton (0/3), Yusuf-Caillaud (3/5).

Entraîneur : Loreta Obrucaite.

Exclusions temporaires : Richard (7e), Chagh (17e), Siha Mbedy Diagne (21e), Pelenda (51e), Yusuf-Caillaud (52e), Coutte (59e).

Après leur entame manquée à Bruguières, les Tardetsiennes sont pleinement entrées dans la Galaxie N1 en tenant la dragée très haute aux Neptunes de Nantes.

Certes Tardets n’a pas gagné, mais on a retrouvé le vrai visage de Tardets et on s’est tout simplement régalé samedi soir dans une salle Airoski d’Irissarry chauffée « à vert » pour pousser les protégées de Battite Sarrat vers un exploit qui, sur le papier paraissait impossible avant le match. Face aux vaillantes Souletines se dressait en effet le centre de formation des Neptunes de Nantes, équipe de Ligue Butagaz Energie (Ligue 1). Un centre de formation nantais qui la saison dernière avait conclu la saison de N1 à une très honorable 6e place avec 51 points…. Soit un vrai monde d’écart entre les deux formations. Quand on saura qu’en prime, cette formation a été complétée cette saison par des joueuses de différents pôles espoirs, dont la « mitraillette » Laly Coutte (ex-Narbonne), on comprendra mieux que l’écart entre les deux clubs se mesure en « années-lumière ». Pourtant les Tardetsiennes ont fait plaisir à voir. Elles ont joué « les yeux dans les yeux » avec leurs adversaires et leur ont tenu la dragée très haute. Peu importent les CV réciproques, et les différences notables de gabarits entre les deux équipes, les Basques ont fait honneur à tout un peuple, à tout un handball amateur de villages. Dès l’échauffement, le public ne pouvait que se poser des questions : en comparant les « deux côtés » du terrain : « on croirait un match de seniors contre des moins de 18… »… Mais dans ce monde de plus en plus impitoyable et de moins en moins égalitaire du sport, les partenaires d’Alexia Erreçarret ont rejoué la partition du « petit » qui défie avec audace et sans peur le « géant » qui se dresse face à lui. Si les Neptunes ont des bras ultra-puissants, les Souletines ont du cœur et se sont jetées sur elles telles des mortes de faim. Le public était aux anges : « peu importe le résultat, elles nous font plaisir ». Car c’est cela que l’on aime ici dans ces provinces isolées du Pays-Basque intérieur : la combativité, la vaillance, la lutte acharnée pour le maillot. De ce côté-là, elles ont parfaitement rempli leur mission. Non il n’y a pas victoire, mais sur l’état d’esprit, la volonté et disons-le le talent : le compte y est. Éric Baradat venu observer quelques pépites nantaises a sûrement apprécié…quelques perles souletines. Aussi à l’aise en N1 qu’elle l’est depuis plusieurs années en N3, puis en N2, Marion « Titie » Egoscué a illuminé ce premier match de N1 féminine Pays-Basque intérieur. Parfaite sur les penaltys (7/7), elle a été au four et au moulin : chipant des balles aux grandes Nantaises, parfois médusées par son supplément d’âme, lançant ses partenaires vers des offensives rapides et efficaces, elle mérite sans contestation possible le titre de meilleure joueuse de la rencontre. Mais elle n’est pas la seule, autour d’elle, ses partenaires se sont surpassées. Miren Orhategaray, Oihana Arostéguy ou Lola Labarthe ont imprimé un rythme comme elles ne l’ont que rarement fait la saison dernière en N2. Pas de doute, face aux Neptunes, elles ont montré qu’elles étaient entrées dans la planète N1.

Fabrice Borowczyk

Réaction d'après-match :

Battite Sarrat (entraîneur Zibéro) : « Même sans la victoire, je suis très fier de mes joueuses et de leur prestation. Elles ont montré de façon forte qu’elles pouvaient s’exprimer à ce niveau, elles ont bien mis les pieds en N1. Nous n’étions pas à Tardets, mais ici (Irissarry) c’est tout comme, s’il y a des ententes entre nos deux clubs, ce n’est pas un hasard. Cette salle, ce club ont les mêmes valeurs que nous. J’avais dit aux filles que ce ne serait pas le public qui viendrait à nous, mais que c’était à nous de le faire venir derrière nous…. Là encore c’est une réussite, les filles en mettant les ingrédients de combativité et de fierté ont entraîné le public qui a parfaitement joué son rôle de 8e homme. Les filles ont retrouvé l’envie, elles ont prouvé qu’elles avaient le niveau N1, désormais il faut continuer ».

facebook