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ballon handballDécidément la proligue de handball a bien du mal...

à évoluer « au complet ». La saison à venir devrait confirmer cette tendance. 

La saison de Proligue 2024-2025 se déroulant à 15 clubs fut difficile à suivre. Une compétition avec un nombre impair de formations est  en effet d’une lisibilité particulièrement imparfaite. Avec une équipe exempte lors de chaque journée, pas moyen d’avoir un classement avec le même nombre de matchs pour chaque formation, hormis à la fin de la phase aller et à l’issue de la compétition. Après le « sketch » de 2024-2025,  la saison à venir risque bien de ne pas permettre d’avoir une « compétition à taux plein. » Dans les textes, la Proligue de handball est prévue se dérouler à 16 clubs. Mais une nouvelle fois on se dirige vers l’impossibilité d’un tel scénario. En cause, la terrible CNACG (Commission Nationale d’Aide et de Contrôle de Gestion), avouons-le, bien plus efficace ou sévère, selon le jugement de chacun, que la DNCG du football qui promet longuement des sanctions de rétrogradations avant éventuellement d’en prononcer au bout de nombreuses années. La CNACG fait appliquer le règlement et c’est tout à son honneur. Toutefois, les instances du handball seraient bien inspirées d’envisager une « réduction de voilure. »

Nancy rétrogradé

La toute dernière réunion de la commission, réunie le 11 juin a en effet décider de ne pas autoriser la montée en Proligue de Saintes et de Dreux-Vernouillet. Voilà qui n’est pas une surprise pour le second nommé, le club de Centre Val de Loire avait déjà annoncé en mai qu’il n’était en mesure d’assumer, pour la seconde fois consécutive, son accession. La question de l’avenir du club eurélien doit désormais se poser clairement. Du côté des Saintais, si l’affaire apparaissait compliquée, on espérait parvenir à convaincre les instances, mais la CNACG a estimé que le club charentais ne justifiait pas du minimum de 1 100 000 € de ressources requis. Par ailleurs, la CNACG a confirmé la crainte qui faisait trembler la Lorraine depuis de nombreux mois. Malgré une qualification pour les phases finales, l’avenir de Nancy ne tenait en effet qu’à un fil, les collectivités territoriales n’étant pas enclines à verser la subvention exceptionnelle permettant aux Nancéiens de perdurer en Proligue. « Au vu des éléments qui lui ont été présentés, la CNACG a estimé que la situation financière globale n’était pas compatible avec les contraintes économiques et l’équité sportive du championnat de Proligue » indique le compte-rendu de la commission du 11 juin concernant la formation de Meurthe-et-Moselle.

Le SCO dépose un nouveau dossier en repêchage

Bien entendu, tant Saintes que Nancy ont fait valoir leur droit d’appel. Il faut donc attendre le résultat de ces recours, mais pour l’heure faisons les comptes. La saison 2024-2025 s’est déroulée à 15 équipes. Le SCO d’Angers a été relégué, Nancy est, pour l’heure, rétrogradé et aucune formation de N1 élite n’est pour l’instant promue. À ce jour, la Proligue 2025-2026 compte donc 13 équipes sur la ligne de départ. Mais cela est sans compter sur le SCO d’Angers, qui, en sa qualité de grand spécialiste des repêchages, a, de nouveau, déposé un dossier en ce sens, qui a toutes les chances d’aboutir. Nous pourrions donc repasser à 14 équipes, soit un nombre pair, un moindre mal. Mais le feuilleton continue. Quid des appels interjetés par Nancy et Saintes ? La LNH décidera-t-elle d’ouvrir la montée à d’autres formations de N1 ? Pas impossible. Rappelons-nous la montée du 6e, Cournon en 2023. Alors, combien de formations disputeront le championnat de proligue 2025-2026 : 13 ? 14 ? 15 ? 16 ? Réponse aux alentours du 25 juillet….en principe.

Fabrice Borowczyk

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