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tardets 9810Samedi soir la salle des sports de Tardets va retrouver les parfums enivrants des grandes soirées d'autrefois, après 10 ans de purgatoire, les garçons du Zibéro retrouvent la Nationale 3 en accueillant l'équipe B du Billère Handball, celle-là même qui a pris un malin plaisir a gâcher la fête de la montée lors de l'ultime journée de la saison dernière en venant s'imposer en Soule.

En plus de la fête autour de ce match du « retour à la normale » pour l'équipe garçons du Zibéro, il y aura aussi un goût de revanche qui promet de bien pimenter la soirée. Pas question, évidemment d'oublier les filles du club, elles aussi promues en N3 à l'issue d'une seconde phase parfaite la saison passée, mais, une fois n'est pas coutume, nous laisserons de côté pour cette fois la galanterie pour parler de ces messieurs. Et d'un en particulier, sorte « d'anomalie » dans cette équipe d'irréductibles non Gaulois, mais Souletins. Le terme anomalie étant ici employé avec beaucoup de tendresse. En effet, depuis 10 ans que le Zibéro courait après ce graal, « coach Bruno » les y a conduit la saison passée. A l'heure du sport business, y compris dans des divisions éloignées du sommet de la pyramide, ici on ne trouve aucun étranger, mieux même, on ne trouve quasiment que des Souletins pur jus. Quasiment ? oui car il y en a un qui n'est pas Souletin ou Basque : le coach ! Bruno Bergès arrive tout droit du Haut Béarn : un comble, un entraîneur Béarnais qui fait remonter le club de toute la Soule !

Une belle leçon de vie.

Un comble ? Non plutôt une belle histoire, car aujourd'hui, il possède un peu une sorte de « double régionalité » : Béarnais de nature et Souletin d'adoption. Comme quoi lorsque d'un côté on est prêt à accueillir et que de l'autre on fait ce qu'il faut pour s'intégrer au mieux, le meilleur peut arriver, la remontée du Zibéro avec Bruno Bergès à sa tête, c'est plutôt une belle leçon de vie. Mais Bruno n'est pas homme à tirer la couverture à lui, bien au contraire, lui qui refuse d'endosser le costume de premier responsable d'un tel succès : « Les 2 montées, ce sont avant celles des filles elles mêmes et des garçons eux-mêmes, mais elles appartiennent aussi à tous les éducateurs du club. Depuis des années, ils ont fait le boulot, formant les deux équipes aujourd'hui fanion du club, personnellement je n'ai fais que profiter de toutes ces années de travail en amont ». Lui, l'homme discret, se veut volontiers plus disert lorsque l'on parle avec lui du club : « On voit des choses ici que l'on ne voit nulle part ailleurs, les gars sont à la fois joueurs, entraîneurs et arbitres. Ce vrai esprit club porte tout naturellement ses fruits ». Alors que la saison de championnat commence, Bruno Bergès est conscient que le plus dur commence, mais pas question pour autant de changer radicalement de méthode notamment dans le cadre de la préparation : « notre préparation d'avant saison a été classique, tout en sachant que cette année en montant de niveau, il faudra un peu plus exigeant sur les plans physiques et techniques ».

Tardets a une réputation à défendre.

Pas question pour autant d'avoir la moindre appréhension au moment de retrouver un niveau qui a forcément terriblement changé depuis 10 ans : « Je le répète, les garçons sont allés la chercher eux-mêmes cette montée, on ne leur en a pas fais cadeau. Le Zibéro en N3, c'est la normalité, il est à sa place à ce niveau-là, en fait avec tous les derbies en perspective cette saison, on se retrouve quelques années en arrière ». L'objectif, on s'en doute c'est le maintien, mais pas seulement : « évidemment qu'il faut se maintenir, mais il faut absolument profiter de la jeunesse de l'effectif pour stabiliser l'équipe à ce niveau là, cela passe par un peu plus d'exigence à tous les niveaux ». Et quand on lui parle de la réputation d'équipe dure à battre à domicile, Bruno réagi tel un vrai Souletin : « bien entendu que Tardets a une réputation, et cette réputation il faut la défendre, si des équipes ont peur de perdre en venant ici, elles ont raison d'avoir peur. Des équipes viendront peut-être s'imposer dans notre salle, mais il faudra être très fort pour y parvenir ». Les Girondins de Bordeaux-Caudéran (N2) peuvent déjà en témoigner, puisque samedi, à l'occasion du 1er tour de la Coupe de France, ils sont venus mordre la poussière dans l'antre du hand souletin. D'autres suivront cette saison, à coup sûr.

Fabrice Borowczyk

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« Bruno Bergès, le coach Béarnais, et tous les joueurs Souletins retrouvent la N3 avec le Zibéro »

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