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logo zibero tardetsTardets  : 25      

Urrugne  : 20

Mi-Temps :  12 -12

À Tardets (Gymnase municipal)

Arbitre : Ludovic Marques.

Zibéro Tardets :

Gardienne de buts : A. Erreçaret © (14 arrêts dont 1 pen).

Joueuses de Champ : Castege (2/3), Dechamps (), Egoscue (6/7 dont 4 pen), Erguy (4/5), Galant (2/5), Hontaas (3/6), A. Jargoyhen (1/5), N. Jargoyhen (), Labarthe (2/4), Prat (), Rousseu (2/3), Trey (0/1).

Entraîneurs : Battite Sarrat  et Patrice Laporta.

Exclusion temporaire : Egoscue (39e).

AS Urrunarrak :

Gardiennes de buts : Zozaya (10 arrêts), Lasaga (3 arrêts).

Joueuses de champ : C. Benedetto (), Couturier (1/5), Filopon (1/1), Pann © (3/7), Pietre (2/5), A. Riquet (2/9), L. Riquet (), Signoret (3/7), Tachou (0/1).Joueuses de champ : Albistur © (3/10 dont 1 pen), Bonnet (4/8 dont 1 pen), Chapiteau (0/2), Erzilbengoa (2/3), Herzog (5/7), Huarte (2/4), Lanchas (4/7), Michel (0/1), Sanchez (), Tellechea (0/1), Vanhoute ().

Entraîneur : Cornelia Salistean.

Exclusions temporaires : Herzog (14e, 46e), Chapiteau (6e), Albistur (37e), Bonnet (60e).

Dans un match qui n'a jamais atteint les sommets qu'il représentait (1e contre 2e), le Zibéro est venu à bout d'Urrugne grâce, une nouvelle fois, à une force collective défensive de fer.

En football cela se produit assez souvent. Il arrive que des "affiches" alléchantes accouchent d'un match terne, cadenassé et disons-le ennuyeux. Qui n'a pas en mémoire le fameux France-Danemark lors de la coupe du monde 2018 ? Force est de constater qu'en handball, le même phénomène peut se produire. Ce match entre Tardets et Urrugne promettait beaucoup entre deux des trois protagonistes basques de la poule, respectivement n°1 et n° 2 du classement. Or, dire que ce match a atteint des hauts sommets handballistiques serait tout simplement mentir. Et la première période a été un sommet en la matière. C'est du reste là qu'Urrugne a vraisemblablement perdu le match. Alors qu'elles menaient largement au score (4-8, 19e), les Urrugnares n'ont pas su "tuer le match". Sans faire preuve de génie, mais avec un collectif ô combien soudé, les Tardetsiennes ont grignoté leur retard. Une joueuse côté Zibéro symbolise la révolte locale : Marion Egoscue. Son action la plus significative se situe à quelques secondes du terme du premier acte. C'est elle qui, devant sa zone, intercepte une balle visiteuse, lance la contre-attaque, avant d'être à la finition de cette dernière ! Dans ce premier acte, Tardets va courir après le score, bien aidé par les maladresses d'Urrugne. Sarah Herzog tente de mettre toute son expérience au service de sa formation et Urrugne entretient l'espoir. L'égalisation de Marlène Rousseu sur la sirène s'apparente à un petit miracle (12-12). Pour ne pas avoir su tuer le match, Urrugne va le payer très cher. En face, Noémie Jargoyhen effectue un travail de l'ombre impressionnant. Sarah Herzog est mise sous l'éteignoir. La défense souletine fait des prodiges. Le jeu ne s'améliore guère. Durant plusieurs périodes de 7 à huit minutes, tout y passe : marchés, passes en touches ou à l'adversaire, tirs hors cadres, c'est un festival des deux côtés. Mais après Marion Egoscue en première période, c'est la capitaine Alexia Erreçarret qui va se mettre en valeur en seconde. La gardienne du Zibéro et sa défense deviennent infranchissables. En 23 minutes, Urrugne ne score que 6 fois (20-18, 54e). Anaïs Erzilbengoa redonne l'espoir aux visiteuses grâce à un doublé à l'approche du money-time (21-20, 55e). Mais cette fois, Alexia et les siennes tirent le rideau. Après une nouvelle parade, la gardienne souletine envoie même sur orbite Laida Erguy qui lobe une Julia Zozaya pourtant elle aussi excellente samedi (23-20, 57e). À la différence d'Urrugne, Tardets a su tuer le match.

Fabrice Borowczyk

Réactions :

Battite Sarrat (entraîneur Tardets) : « Notre force est avant tout collective. Nous avons eu du mal à entrer dans le match. Nous étions contractés. Les filles sont très jeunes, donc perfectibles mais elles ont un état d'esprit collectif admirable ».

Cornelia Salistean (entraîneur Urrugne) : « Nos nombreuses absences pour blessures nous ont coûté très cher. Le match s'est joué sur un faux rythme. Nous avons eu les capacités pour les gêner mais pas sur la durée. Nous savions que ce serait compliqué pour nous ici, ça l'a été ».

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