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Equipé d’un masque sur le visage, Francisco Mas était présent parmi ses coéquipiers, malgré sa fracture de la pommette.

J.A. Oloron : 98
Montauban : 67
Mi-Temps : 44-38. 

Scores aux quarts-temps : 24-18, 20-20, 28-14, 26-15.

Lieu : Oloron (Salle Scohy). Spectateurs : 200. Arbitres : Jérémy Lesquibe et Nicolas Marbat.

J.A. Oloron :
Ort (24), Vragar (10), Bonnelalbay (7), Perez (13), Dardol (11), Benquet (5),
Maysonnave (11), Jakubowski (cap)(5), Turpin (4), Mas Diciembre (8).
Entraîneurs : Sébastien Junca et Jérémy Chabanne.

Montauban :
Montagne (12), K. Caubel (11), Crapez (9), Dabadie (2), Braud (1), Edwards (17),
Gousseff (6), Gustave (3), G. Caubel (6).
Entraîneur : Boris Lacaze.

Bis repetita pour la JAO ! Après sa première probante victoire face à un autre promu, Limoges Landouge, il y a deux semaines, les hommes de Sébastien Junca ont remis le couvert face à un autre promu, Montauban. Et cette victoire fait un bien fou au moral des troupes oloronaises, car elle a été obtenue face à un adversaire qui avait bien mieux démarré la saison que les Limougeauds, et elle l’a été d’une façon très nette. Sur ce match, Rémi Jakubowski et les siens font en quelque sorte un coup triple : la victoire bien entendu, mais aussi le point average (+31) qui peut toujours être utile en cas d’égalité entre les deux formations à l’issue de la saison, et en prime la manière ! Car en effet, la JAO a eu la main mise sur l’ensemble de la rencontre face pourtant à des Tarn et Garonnais qui se sont longtemps accrochés. Dès l’échauffement, les supporters présents dans la salle Scohy ont eu la bonne surprise de constater que Francisco Mas était bien présent au milieu de ses coéquipiers, malgré sa fracture de la pommette contractée contre Landouge. « Equipé » d’un masque sur le visage, le « Zorro » de Scohy a certes eu une réussite moins habituelle aux shoots mais a pesé comme à son habitude dans la raquette et aux rebonds. Bien décidée à l’emporter, la JAO a fait la course en tête dès les premières secondes et n’a jamais laissé son adversaire prendre les devants. Pourtant, Montauban, fort de ses 3 victoires lors des 4 premières journées, a longtemps résisté. Durant toute la première période, les deux formations ont passé le clair de leur temps à jouer à « l’élastique ». La JAO prenant le large au score avant que Montauban ne revienne sur ses talons. Ainsi, malgré un très bon démarrage la JAO ne comptait-elle que 6 points d’avance à la fin du premier quart temps (24-18) et à la pause (44-38), après avoir compté jusqu’à 14 longueurs d’avance. La « faute » à un Brian Edwards très efficace. Avec 13 points au compteur, il permet de maintenir les visiteurs dans la course. Montauban réussi un nouveau rapproché en début de seconde période (52-49, 24 e ). C’est alors que le rouleau compresseur du Haut Béarn se met en route… Les Montalbanais ne vont pas y résister. Grâce à une énorme pression d’une défense haute, à un Paul Maysonnave décisif dans ses contres et ses interceptions et une adresse de feu à longue distance, la JAO pulvérise son adversaire 18-3 en 4 minutes (70-52, 28 e ). Une période démarrée par deux paniers consécutifs à trois points de Mathieu Ort, Fabien Benquet lui emboîtant le pas, la JAO s’envole définitivement. Sur la sirène indiquant la fin du 3 e quart temps, la JAO porte son avance à 20 points (72-52). Cette fois Montauban est KO debout et ne vas pas s’en relever. Les visiteurs vont essayer de ne pas sombrer, mais l’adresse à trois points des locaux (9 paniers primés en tout samedi), leur vitesse de jeu et leur volonté d’enfoncer le clou vont faire plonger un peu plus les visiteurs. José Dardol par un dunk tout en puissance offre un dernier frisson de plaisir aux supporters locaux et la JAO frappe très fort les esprits de ses futurs adversaires.

Fabrice Borowczyk


Les images du match : https://www.youtube.com/watch?v=bZ8biL8qbXc

Equipé d’un masque sur le visage, Francisco Mas était présent parmi ses coéquipiers, malgré sa fracture de la pommette.

« Equipé d’un masque sur le visage, Francisco Mas était présent parmi ses
coéquipiers, malgré sa fracture de la pommette ».

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