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logo fcorugbyBlagnac : 48
Oloron     :  19

Mi-Temps : 34-0. Lieu : Blagnac (stade Ernest Argeles). Arbitre : Sylvain Brayelle (Ile de France). Temps : lourd. Pelouse : très bon état

 

Pour Blagnac :

6  Essais : Ponsole (14e, 80e), Graulle (25e), Alvarez (37e), Tolofua (40e, 59e), 6 Transformations et 2 Pénalités (6e, 9e) : Augustin.

Pour Oloron :

3 essais  Pailhassar (64e), Arroyo (66e), Tomuli (71e) et 2 Transformations (64e, 66e) : Bourdieu.

Carton jaune :  Vola (43e).

 

Blagnac :

Daurau Bedin (Seunes 56e) – Graulle, Tolofua (Ochoa 61e), Alvarez, Charrueau – (o) Augustin, (m) Ferrary – Ponsole, Verdy, Medves (De Freitas 66e) – Mignonat, Van Blerk (Mutel 62e) – Lebrequier (De Sousa Nardi 5e), Beziat (Zipf 61e), Martin (Bisconi 51e)Entraîneurs : Christophe Deylaud et Eric Escribano

 

FC Oloron :

Bourdieu – Pailhassar, Chantereau (Canziani 49e), Boucau (Vaquero 57e), Arroyo – (o) Paillot ©(Monplaisi 66e), (m)Jully – Crampé (Lapuyade 56e), Jacobs, Whakatihi – Hubert (Pinto Da Silva 49e), P. Constant  - Leffler (Beaudoin 44e), Asserquet (Tomuli 61e), Vola. Entraîneurs : Stéphane Zampar et Pierre Chadebech.

Il n’y a pas eu de miracle et encore moins de surprise à l’occasion de cette 5e journée d’un championnat de plus en plus en multi-vitesses. L’armada blagnacaise bâtie pour accéder à (très) moyen terme en Pro D2 n’a fait qu’une bouchée de l’un des plus petits budgets de la division, le FC Oloron. Il n’y a du reste jamais eu de match entre Blagnac et Oloron. Dès le coup d’envoi les Haut-Garonnais ont mis sous pression les Oloronais qui n’ont pas vu le jour, ni le camp adverse, durant pratiquement la totalité de la première période. A la pause, la besace oloronaise était déjà bien garnie de 4 essais encaissés et l’addition promettait d’être particulièrement salée (34-0). On commençait même à voir poindre à l’horizon un scénario similaire au déplacement albigeois sensiblement à la même époque l’année dernière. Il faut dire que les motifs d’espoirs étaient bien maigres pour espérer autre chose. Les quelques rares tentatives de partir de loin de Wiehan Jacobs faisaient un peu maigres en matière d’argument. Car pour le reste, le FCO était visiblement resté dans le bus durant cette première période. Totalement inexistants sur les phases statiques (touches, mêlées) le FCO a payé très cher son absence de véritable talonneur. Un poste, marqué par une véritable hécatombe de longues blessures qui pose vraiment problème actuellement. Tant en groupés pénétrants qu’en mêlées ordonnées, les Oloronais ont reculé, beaucoup reculé. Reculades en mêlées, lancers déficients en touche, absence de réactivité sur des mauvais lancers adverses dont on ne profite pas, engagements envoyés dans les bras de Blagnacais vifs et habiles en contre-attaques, dans de telles conditions : on appelle ça : donner la balle à l’adversaire et les bâtons pour se faire battre. Dès lors que restait-il à espérer pour les 40 dernières minutes qui promettaient d’être très longues pour les Oloronais ?  Un sursaut d’orgueil, promu par de la fierté et entraînant une réaction. Voilà tout ce qui restait à espérer. Et ce sursaut, heureusement les Oloronais l’ont eu. Tout d’abord en regardant enfin leurs adversaires les yeux dans les yeux en début de second acte et en se libérant enfin. Certes, les phases statiques n’ont pas vu une énorme amélioration, mais dans le reste : le contenu du jeu et la volonté d’occupation du terrain et de possession de balle, le mieux fut incontestable. Pourtant, les Blagnacais ne vont avoir besoin que d’un premier temps fort pour finir par inscrire leur 5e essai juste avant l’heure de jeu (41-0, 59e). Mais la fierté est apparue comme chevillée au corps des Oloronais qui ont choisi de tout donner. Et grâce à une farouche volonté de ne pas se laisser déshonorer, les Béarnais ont failli réussir un véritable exploit : priver les Blagnacais d’un bonus offensif qui semblait largement acquis. En 8 minutes, le FCO va en effet inscrire 3 essais, enlevant ainsi à la surprise générale un point aux hommes de Christophe Deylaud (41-19, 71e). Lancées, enfin, dans une folle remontada, les Oloronais vont avoir même l’occasion d’inscrire un 4e essai à l’issue de plusieurs temps de jeu dans les dix derniers mètres adverses, avant de concéder au bout d’interminables arrêts de jeu un ultime essai  pour un Blagnac finalement tout heureux d’arracher un bonus offensif qui apparaissait évident beaucoup plus tôt dans la rencontre. Dernier détail, et non des moindres, à l’origine de cet ultime essai : une…. Pénaltouche pour les locaux… la touche, un secteur où le travail devrait être intense dans les temps à venir. 

Fabrice Borowczyk