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Timothe bargatDepuis tout jeune, Timothé Bargat a...

toujours voulu travailler dans le domaine agricole pour être au contact des animaux auxquels il voue une vraie passion.

Sa famille est originaire de Picardie, mais est installée depuis plusieurs années à Riscle dans le Gers. C’est là que son père occupe l’emploi d’employé de SAV dans une société commercialisant les poêles à granules et que sa maman officie en  qualité de secrétaire dans un garage automobile. Timothé Bargat, lui, ne veut qu’une chose depuis son enfance : travailler dans le secteur agricole et dans l’élevage en particulier. Une vraie obsession à laquelle il met toute son énergie. Malgré son jeune âge, 17 ans, il sait déjà trouver les mots pour expliquer cette volonté absolue d’embrasser cette carrière : « il existe une vraie inter-action entre le monde animal et humain. D’une part nous vivons grâce à eux, bien entendu via l’alimentation qu’ils nous fournissent, mais aussi par rapport à tout un tas d’autres bienfaits qu’ils nous apportent ». Parmi ceux-là, cet ardent défenseur du bien-être animal, y compris dans le monde de l’élevage, n’hésite pas à prendre l’aspect psychologique : « Lorsqu’un animal est bien traité, il donne une bonne alimentation. C’est vrai notamment pour le lait, le pis étant conçu d’un important système nerveux, un animal serein produit plus et mieux. Par ailleurs les animaux, y compris ceux de ferme, communiquent avec nous de multiples façons, ils nous écoutent, à nous de savoir également les écouter ».  Timothé sait donc où il veut aller et se donne les moyens pour y parvenir.

Timothe bargat

« Depuis l’âge de 12 ans, Timothé n’a qu’une obsession : travailler dans le monde agricole et celui de l’élevage en particulier ».

« Je veux juste me sentir bien dans mon métier »

Le parcours est loin d’être achevé, mais, la passion l’emportant sur tout le reste, cela ne lui fait pas peur. Actuellement élève  interne en 2nde professionnelle « Conduite d’élevage et de cultures » au LPA de Soeix-Oloron, il lui faudra enchaîner avec  un BAC Professionnel Conduite et Gestion de l’Entreprise Agricole (CGEA), ce qui poussera ses études jusqu’en juin 2025. « Pas plus que le métier futur, la durée des études ne me fait pas peur. Tout est surmontable pour atteindre le but de vivre  de sa passion ». Et justement les contraintes qui l’attendent professionnellement ne l’effraient pas. « Je ne cherche pas à vivre sur l’or, je n’ai pas la folie des grandeurs, je veux juste me sentir bien dans mon métier, c’est la meilleure des richesses ». Avec déjà une belle maturité, il a conscience des « clichés » dont certains usent sur l’élevage agricole : « Dans ce milieu, on bosse comme des acharnés pour faire vivre les gens. On n’a pas besoin nécessairement de mercis, mais juste de reconnaissance, car dans ce milieu, si l’animal est primordial, la main de l’homme l’est tout autant ». Son avenir, Timothé le voit en qualité d’éleveur-fromager avec des brebis et des chèvres : « Dans l’idéal, j’aimerai faire de la transhumance. Sa passion pour les caprins est née d’un stage qu’il a effectué au sein de l’exploitation « la chèvre qui rit » à Saint-Christaud (32). En son sein, Marie Duffo, songe à expérimenter une méthode de thérapie via les chèvres, à l’image de l’équithérapie, un concept qui reçoit toute l’attention du jeune Gersois qui se destine à créer ou à reprendre une structure existante dans ce département.

Fabrice Borowczyk

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